Objectifs

retourCompte rendu de course
2008-08-15Courte distance Embrun**1

Natation 1500m :
Départ rapide pour s'extraire sur la droite tout près du solarium à 200m. Je pointe juste à droite de Nathan Shaw. Mais sa vitesse de croisière n'est pas la mienne et la course sera longue donc je ne cherche pas à suivre, d'ailleurs je pense que je n'aurai pu. Car Sylvain Dodet nageait un chouilla trop vite aussi, pourtant à seulement 20'' à la sortie de l'eau. A 1' de la tête, j'aborde la transition sur des oeufs car le couloir en bois que nous empruntons est une vraie patinoire.

Vélo 44,5 Km:
J'avais prévu de monter le pied de la montée des Puys sur le 52 dents Osymetric pour marquer un peu les esprits d'entrée de jeu. Je reviens sur Sylvain puis Nathan et enfin Godoy (ESP) sans que Cyrille Mazure ni Bertrand Billard, 2 grosses cylindrées du circuit ne s'accrochent. C'est alors un mano à mano avec Godoy qui se profile. Il s'avère être une vraie sangsue, sans jamais bougé d'un centimètre à pile-poil 10 mètres derrière moi. Je me suis alors décidé d'augmenter encore un peu plus la pression sur les pédales pour tenter au moins de le décrocher un peu avant la descente et de filer à l'anglaise ou bien qu'il pose le vélo avec moi mais dans un état tel qu'il ne puisse plus courir ;-)) Pendant 30 Km je change de rythme sans cesse, relance après chaque virage et coups-de-cul, rien n'y fait. Pire qu'un breton ! C'est un petit clin d'oeil à Xavier pour le féliciter de sa magnifique victoire sur l'Embrunman ! Revenons à nos moutons ! C'est en attaquant la descente que je remarque qu'il n'est plus si à l'aise que cela... Peut être ai-je trouver son point faible : la descente. Je descends donc vite en trajectant à mort (Joe Bar Team expression) la poignée dans les coins, les oreilles rentrées et le front sur le cintre, mais sans prendre de risque. Il ne faudrait pas montrer les images de la descente à tout le monde quand même... En bas, il concède 30'', c'est déjà ça ! Tout le retour, environ 10 Km, l'écart reste constant. 28'' au parc exactement.

Course 10 Km :
Départ rapide pour ne pas lui laisser d'espoir, je constate au demi-tour qu'il est proche mais à plus de 30'' il me semble. Mes jambes ne me trahissent pas et parviennent à rejoindre à l'arrivée sous l'émotion qui m'envahit finalement.

1ère victoire à Embrun après 3 podiums et toujours placé ou presque (2ème en 2003, course open CD ; fracture de la clavicule en 2004 ; 9ème en 2005, Grand Prix CD ; 3ème en 2006 & 2007, sprint GP).
Je suis très fier d'inscrire cette course à mon palmarès. Je me rends compte qu'il faut souvent être patient dans le sport même sur courte distance. Que la tête est aussi importante que les jambes, que le goût de la victoire est bon quand elle est tant recherchée !
     
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