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2009-05-31 | XTERRA Italie | ** | 1 |
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Championnat de CROSS Triathlon (label ITU) et 1ère manche du circuit européen de XTERRA (label américain), cette course était l'occaz' rêvée de faire une pierre, 2 coups !
Le niveau européen sur ce type de triathlon VTT est conséquent avec le double champion d'Europe en titre, le médiatiquement connu, Olivier Marceau ; le champion du monde en titre, Ruben Ruzafa, également multiple champion d'Espagne de VTT au sein du team Orbea (celui de Julien Absalon) ; ainsi que son dauphin, Michael Weiss, 1er sur le XTERRA Autriche en 2008, 5' devant moi.
La revanche est un plat qui se mange froid et après le 26 octobre 2008 et ma 15ème place de Maui, je m'entrainais en vue de ce jour sarde.
Natation :
2 x 750m sans combinaison car l'eau est à 20,1°. Réglement ITU. C'est frais mais dehors, l'air est bon, une vingtaine de degré sous une pluie discontinue très faible. Je passe 5 à la 1ère bouée dans les pieds de Marceau. Ensuite je passe progressivement mes concurrents pour ne pas bouger de la 3ème place.
VTT :
2 x 16,5 Km sur un terrain rocailleux et sableux, moyennement technique mais très physique. Je prends la tête à De Faveri pour 25 Km jusqu'à ce que Ruzafa comble les 2'30 de la natation (2') et les 30'' de la transition. A partir de ce moment, j'ai vraiment serré les dents pour limiter la casse. Dans les bosses, il monte à l'énergie tout en danseuse sans aucun problème d'adhérence. Dans les descente, je pense qu'il est très raisonnable et prudent car je reviens sur lui ainsi que sur les portions roulantes. Par contre dans les montées, il est vraiment un ton au dessus ! Je pose le vélo à 20'' derrière lui.
Course :
2 tours (4,5 et 5,5 Km) avec près de la moitié dans le sable blanc de la plage. Un bel endroit pour poser sa serviette et bronzé mais vraiment pas pour courir au seuil ! En moins d'1 Km je rattrape mon retard et je vois que le VTTiste, en l'occurrence Ruzafa, n'est plus trop dans son élément. Je lui mets la pression de suite pour éviter qu'il n'ait un sursaut d'orgueil et ça marche. Je prends rapidement le large pour ne plus quitter la tête jusqu'à la ligne d'arrivée.
A l'arrivée c'est le bonheur total, il me manque juste mes tous proches pour partager ce moment intense. Juste je peux dédicacer ma victoire à Clémence qui fête ses 3 ans le lendemain de la course. Mais l'honneur est sauf car je serai rentré le lendemain dans l'après midi.
Un grand merci aux triathlètes normands de m'avoir épargné les transports en commun parisien ;-) |
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