Après le GP de Paris, je me suis entrainé dur pour l'enchaînement prévu des 2 Xterra : République Tchèque et Allemagne. Il était même prévu d'être mieux sur le 2nd que sur le 1er, mais je ne le saurai jamais ! Tout le mondeest au courant maintenant mais cette manche en Allemagne a été annulée à cause de sérieuses inondations qui ont envahi la Saxe.

Après une victoire serrée, mais une victoire quand même en République Tchèque, je me réjouissais du repos bénéfique pour rebondir encore plus haut en Allemagne sur un parcours que j'avais bien maîtrisé en 2009 (1er). En vain... La forme était là pour le 15 août et ma présence à Draguignan m'a donné l'irresistible envie de recourir à Embrun (3h de voiture) pour tenter la passe de 2 sur le courte distance (victoire en 2008, non lieu en 2009). Après de chaleureuses négociations au téléphone avec Mr Iacono 5 jours avant la course, le discours était clair et froid comme un menhir breton en hiver : "les inscriptions sont closes c'est pareil pour tout le monde. Marceau, Pelletier et Lorblanchet viennent de m'appeler et c'est pareil pour eux." Bon, sur ma chaise plastique en plein soleil, je commençais à me liquéfier et à bouillir graaaaaaaaaave ! Un peu comme la pub Perrier. Pire que la défaite lors d'un objectif, c'est de ne pas pouvoir accrocher un dossard quand on est en forme. Frustré je l'étais, rancunier je le suis.

Une petite semaine plus tard et un désentrainement léger par manque de motivation, nous voilà à la rentrée scolaire ou presque avec un retour brutal en Normandie : un truc qui coule du nez, des pulls que je me demandais où ils étaient, et même des sinus qui font mal à la culbute... Fini les 30°, on descend d'un étage à 20°, c'est déjà pas mal hein ?

Un futur programme chargé mais qui ne comporte pas d'objectifs importants, ni même le Xterra Suisse car je suis sûr et certain avec l'annulation de l'Allemagne de remporter le circuit européen. Excuse moi Nico, j'aurai préféré une lutte à la régulière jusqu'au bout...

Mais en regardant le calendrier, je me suis aperçu que le temps passait si vite et que Maui c'était dans 9 semaines alors pas le temps de chômer, je retourne au combat pour tenter une fin de saison en apothéose !

En photo, la relève !